_Holiday On Ice ?_Non pas vraiment >< [Plein de gens]

_Holiday On Ice ?_ Non pas vraiment ><
[Ordre de passage : Julia, Rupert, Anne, Perle, Damaris & Blanche]

Tic Tac Tic Tac Tic Tac

"Je m'ennuie, je m'ennuie,..." se répétait la jeune demoiselle depuis plus d'une demi-heure. Sa soeur Amber qui était en train de faire un devoir commençait à s'impatienter. En effet, celle-ci entendait tout ce que Julia pensait, et pour une fois qu'elle avait décidé de travailler, il fallait que sa soeur l'en empêche avec ses remarques.

- Tu veux bien arrêter ! J'aimerais bien me concentrer ! dit-elle à bout de nerfs.
- Tu peux quand même pas m'empêcher de penser !
- Ben alors fais quelques chose, je sais pas moi, t'avais qu'à aller avec Sandy !
- J'aime pas le resto où elle est allée avec Aurore.
- J'en sais rien mais sors de cette chambre alors, s'il te plaît !

Julia se leva d'un bond, sortit et claqua la porte. C'était normal les disputes entre elle et ses soeurs, pas de quoi en faire un drame. Lorsqu'elle rentrerait, toutes les deux auraient déjà tout oublié. Mais maintenant, il fallait qu'elle trouve quelque chose à faire. Dehors, il faisait extraordinairement beau. Le soleil était éclatant et aucun nuage ne venait troubler ce ciel d'un bleu limpide. Mais voilà, elle n'avait pas envie de rester dehors. Elle avait envie de faire un truc fou, alors pourquoi pas ne pas aller à la patinoire...en plein mois d'août ? Bah oui, c'était bizarre, mais c'était Julia. Alors la voilà partie pour la patinoire, avec un blouson plutôt chaud pour la saison et une paire de gants. Bien sûre, elle ne les mit pas encore.

Arrivée devant le complexe sportif, elle pressa un peu le pas. Elle alla louer des patins, se dirigea vers les vestiaires, puis les enfila rapidement. Une fois ceci fait, les gants mis à leur tour, elle se dirigea vers la glace. Il n'y avait personne, ou presque. Ben oui, à part elle, qui aurait l'idée de venir sur de la glace en plein mois d'août ? Heureusement, la patinoire ne fermait jamais, car il y avait des équipes hockey qui venaient s'entraîner même en été. Ce jour-là, cependant, il n'y avait qu'elle sur la glace, en dehors de deux ou trois personnes à l'autre bout.

Julia posa alors un pied sur la glace, puis l'autre, et dut faire attention à ne pas perdre l'équilibre. Voilà un moment qu'elle n'avait plus fait de patin, et il fallait qu'elle se remette un peu en condition. Après deux tours de piste tranquilles, elle glissa vers le milieu, prit un peu d'élan, et essaya de tourner sur elle-même, comme une amie lui avait appris à le faire. En effet, elle ne savait pas faire de pirouettes ou autre car elle n'avait jamais fait de patinage artistique, mais on lui avait montré une ou deux bases très simples. Malheureusement pour elle, elle rata sa pirouette et son patin s'accrocha dans la glace, ce qui la fit tomber sur les fesses. Et avec l'élan, elle glissa sur plusieurs mètres. C'est alors qu'en glissant, elle heurta les jambes de quelqu'un qui lui tomba dessus et qu'elle entraîna dans sa glissade. Quelques fractions de secondes plus tard, elle releva la tête et regarda la personne qu'elle avait fait tomber. Avec un sourire désolé, elle dit :

- Excuse-moi, ça va ? Rien de cassé ?

C’était l’été, ce si bel été et Rupert avait parfois de la misère à se trouver des trucs à faire. Il aimait lire, mais parfois, et oui, il en avait assez. Il était très sociable et connaissait beaucoup de monde, mais peu comptaient comme ses amis, donc il ne faisait pas beaucoup de sorties avec d’autres gens. Il passait la plupart de ses journées à lire, écrire ou regarder les gens passé dans la Blake Avenue. Parfois, il allait faire une sortie au parc ou aux Landscapes.

Aujourd’hui, c’était l’une de ces journées où on se demande quoi faire. Plusieurs idées lui venaient en tête, mais il n’avait sincèrement envie de rien faire. Il ne voulait pas rester assis dans son gigantesque salon ou sa chambre, mais il ne voulait pas lire et ne voulait pas aller au Derbydun, même pour y voir un film. Il avait envie d’appeler quelqu’un pour qu’ils aient se promener, mais qui ? Il était assis à la table de sa cuisine, une assiette vide devant lui. Il essayait de se creuser la tête pour trouver un comparse, sans succès. Il se leva désespérément avec un soupir et monta les escaliers lâchement pour atteindre sa chambre et s’habiller. C’était l’après-midi, mais il s’était permis de dormir très longtemps, disons. De plus, il était revenu tard du bar, la soirée passé. Il n’y avait pas fait la fête, mais il avait passé beaucoup de temps à écrire et à boire du rhum&coke. Il enfila rapidement des chaussettes rouges, un jean troué, un chandail de laine rayé brun et rose (avec cette chaleur ? eh oui) et mis sa montre à son poignet. Il passa la main dans ses cheveux, avec un nouveau soupir. Il se sentait un peu seul, il devait s’acheter un chien. Nouveau point aux résolutions de la semaine.

Il sortit le bottin de l’université du dernier tiroir de son minuscule bureau et le feuilleta quelques temps. Il décrocha le téléphone et essaya d’appeler un certain Alexander Wilde, qu’il ne connaissait pas du tout. Le numéro de téléphone lui disait quelque chose, mais sans plus. Il tomba sur la boîte vocale du jeune homme et raccrocha. Il remit le bottin à sa place et retourna au premier étage de l’appartement. Sa mère était absente comme d’habitude, elle travaillait tellement. Il enfila ses bottes, ses vieilles bottes de travailleur qui étaient toujours aussi grandes et prit l’ascenseur pour se rendre au rez-de-chaussée de l’immeuble. C’était beau et il se dit que ce serait bien s’il y avait des réceptions et des soirées dans la salle de réceptions et de soirées. Si seulement il avait du monde à inviter, encore une fois.

Il marcha dans l’eau qui s’était étendue sur les trottoirs de l’avenue, les voitures passant à grande vitesse aux côtés de lui. Il y voyait des multitudes de petits poissons dorés qui nageaient près des ondulations que ses grosses bottes faisaient dans l’eau. Ces poissons n’étaient évidemment pas là, mais à quoi bon ? Il aimait se les imaginer. Tout comme il aimait deviner la vie de toutes les personnes dans les voitures qui passaient à côté de lui. Si proche, sans les connaître. Peut-être que cette dame, au visage triste et aux cheveux roux est veuve depuis quelques jours. Peut-être que ce vieux monsieur qui a peine à garder les yeux ouverts sur la route, va mourir dans quelques jours.

Il continua de marcher, tout de même longtemps pour arriver jusqu’en basse ville, là où il y avait la plage, le Derbydun qu’il affectionnait tant et le Complexe Sportif. Endroit où il n’était jamais entré d’ailleurs. Et une idée lui vint à l’esprit. S’il faisait quelque chose qu’il n’avait jamais fait ? Il entra dans le complexe, endroit qui l’intimida au premier coup d’œil. Il avait l’impression qu’ici il n’y avait que les mecs forts qui venaient s’entrainer. En entrant, il vu sur une affiche publicitaire toutes les options que le complexe donnait, et il s’aperçu qu’il n’y avait pas que la salle de musculation. Ses yeux s’arrêtèrent particulièrement sur la patinoire. Il n’avait jamais patiné à vrai dire. Dans le Bronx, ce n’était pas une activité familiale très convoitée, là-bas on entrait plutôt par effraction chez les gens. Et puis quand il vint chez sa mère, elle n’avait pas qu’à aller patiner avec lui. Elle travaillait et travaillait.

Rupert se présenta au comptoir et loua des patins. Il les mit rapidement dans les vestiaires, heureux de la découverte qu’il avait faite. Ils étaient un peu trop petits, mais il n’avait pas envie de les retourner. Il se présenta alors à la patinoire et remarqua qu’il y avait bien peu de personnes. Au moment où il arriva, une dame châtaine fonça dans quelqu’un d’autre que le jeune homme ne pouvait pas distinguer, puisqu’elle était déjà par terre. Il posa ses pieds chaussés de patins sur la surface glissante et se tint au bord de la patinoire. Il n’osait pas vraiment s’aventurer au centre alors qu’il était seul. Il avait trop de chance de se ridiculiser, bien qu’il y avait moins de 10 personnes.

[Désolé , très ordinaire et peu intéressant.]

Chez elle, enfin, elle ne sentait pas si chez elle que cela, car depuis qu'elle savait que le vieil ami de la famille du côté de son père, dit "oncle" malgé le aucun lien de parenté avec la famille leur avait offert de tout payer, après la mort de leur père, soit l'électricité, la maison, les achats, les factures, les études, les fêtes, l'argent de poche, bref tout, en échange d'un futur mariage avec l'une des deux filles d'Izabelle pour ne pas que celui-ci finisse ses vieux jours seul. Et ses autres femmes alors? Son père leur avait bien dit, avant qu'il ne meurt, et sur les deux fois où qu'il avait parlé du vieil ami très riche de la famille Daniels, que le vieil ami avait eu plusieurs femmes et qu'elles avaient toutes disparues sans qu'on puisse les retrouver. Bizarre non? en plus, malheureusement, sa jeune soeur avait acceptée d'épouser, après ses études l'"oncle" et son après ses études allaient venir dans quelques années. Horrible. Malgré tout les divers objets technologique qu'avait installé dans sa chambre son "oncle", Anne s'ennuyait, elle était couchée sur son lit en train de regarder le plafond, très haut, en train de se repasser dans la tête tout ce qui était arrvié ses dernières années, lorsqu'elle se retrouva debout à côté de son lit alors qu'elle était il y avait quelque instant couchée sur son lit se disant qu'elle allait se promener. Et elle sortie donc de la maison, chassant toute ses pensées sur les évènements de ses dernières années, pour se promener elle ne savait pas trop où, mais au moins, elle ne pensait pas à cela et elle faisait quelque chose d'un peu plus intéressant que de reser coucher sur son lit à ne rien faire. Elle ne savait pas du tout où qu'elle irait, mais ce n'était pas du tout le plus important dans sa promenade, son but était de penser à autre chose et pour le moment cela fonctionnait bien.

Dans sa promenade, elle passa devant le Complexe Sportif et elle décida d'y aller, après tout, comme elle n'avait rien à faire, pourquoi pas? Arrivée là-bas, elle décida de patiner, ce qu'elle n'avait pas souvent en vingt-deux ans et elle était donc plutôt nulle à cela, mais ça serait un bon moyen de pratiquer non? Ce qui était plutôt logique en y repensant, que pour pratiquer le patinage, il fallait patiner. M'enfin, elle alla louer des patins, car elle n'en avait pas avec elle et encore moins "chez elle". Par la suite, après dix bonnes minutes avant de réussir à les attacher comme il faut, et de cinq autres minutes avant de réussir à aller sur la glace, Anne était donc sur celle-ci, en n'ayant pas un très bon équilibre, tout en glissant tranquillement tout en regardant partout, sauf devant elle et à ses pieds... ce qu'elle aurait du faire vu les évènements. Sans trop savoir comment, ses patins l'avaient mené vers le milieu de la patinoire et comme elle ne faisait pas attention à cela, elle ne l'avait même pas remarqué, et puis, une personne lui rentra dedans et Anne, comme elle n'était pas du tout douée avec son équilibre, tomba avec l'autre personne qui lui dit Excuse-moi, ça va ? Rien de cassé ?. Elle secoua la tête, elle avait mal qu'au derrière, mais ce n'était pas très important. Et elle lui dit

Ça va... et toi?

Ensuite, elle essaya de se lever... mais elle n'y parvint pas... tombant à chaque fois

Journée barbante...Perle s'ennuyait, cela n'allait pas plus loin. Elle etait là, allongée, les bras en croix, ne sachant que faire. Elle soupira doucement, elle ne savait vraiement pas quoi faire, et cela même était ennuyant en soi, lasant, enervant. Elle voulait faire quelque chose, mais quoi ? Il faisait chaud, trop chaud peut etre, et elle n'en pouvait plus de rester allongée sur sa couette. Elle se sentait bouillir, mourir doucement pratiquement, et la chose lui était intolérable. Elle finit donc par s'assoir sur le rebord de son lit, elle detestait l'été et ses chaleurs, ses moustiques et tout ce qui va avec, qu'est ce qu'elle n'aurait pas donné pour qu'il neige. La neige, douce poésie tombant mélodieusement sur la ville, la parant de ses plus beaux joyaux. Oui, elle voulait qu'il neige, qu'il fasse froid, très froid, elle aurait bien aimé être en Alaska, et peut être un jour irait elle...

Elle decida finallement qu'elle n'allait pas faire sa larve et qu'elle allait sortir, oui, mais pour aller où ? En cette situation, elle ne connaissait que deux endrois agréables : la plage et la patinoire, les deux permettant a qui le voulait, de se raffraichir un peu. Perle opta pour la seconde solution, elle enfila un jean, bien qu'elle preferait les jupes et les robes, ainsi qu'un petit haut noir pas trop epais, juste supportable, enfin, le chemin vers la patinoire allait être insupportable avec cete chaleur. Elle choisit donc de ne pas mettre le haut tout de suite, un debardeur serait amplement suffisant. Son petit pull fin dans la main, son sac dans l'autre, elle partit enfin et se mit en route. La roue etait longue, si longue...Ele sentait les petites gouttes de sueur qui perlaient sur son front glisser doucement avant qu'elle ne disparaissent, aspirées par le mouchoir que Perle passait sur son visage en marchant. Mais le complexe sportif finit par faire son apparition, juste a temps pour que la jeune femme ne meurt pas de chaud et de deshydratation.

Entrée dans la patinoire, elle retrouva toute sa fraicheur, et son sourire revînt sur ses lèvres. C'est sans doute ici qu'elle devrait passer tout l'été, une petite maison de campagne, ou quelque chose du genre. Cela semblait être une bonne idée, alors qu'elle louait une paire de patins. De la glace, ces mots tintaient dans sa tête comme une douce promesse de terre promise. Oui, elle voulait être au frais, même si elle ne savait pas patiner. Une fois les patins aux pieds, ce fut bien difficile de rejoindre le bord de la piste, elle se tordit la cheville deux fois, et on l'entendait dire a chaque pas qu'elle faisait "Ouch !", ou quelque chose du même genre. Elle faillit même tomber sur un jeune homme qui était accoudé au bord de la piste, le pauvre, elle le bouscula, se confondant en excuse après, tentant desesperement de retrouver son equilibre sur les deux lames.

-..Désolée..ahh...Je suis vraiment navrée !!!

Heuresement qu'il n'y avait pas grand monde ce jour là, elle se sentait deja honteuse, alors si la patinoire avait été pleine a craquer...

MUSIQUE D’AMBIANCE:
« How does it feel to be one of the beautiful people? »
Baby, you’re a Rich Man
- John Lennon & Paul McCartney

1

SCORPION:
« Le mois d’août, rappelez-vous, est pour vous le mois propice à la fertilité (?). Il est doux et haut en couleur, humide certes, mais reposant; en bref, tout ce qu’il y a de mieux pour calmer ce petit dard digne du scorpion qui sommeille en vous, et, qui plus est, faisant de vous une personne sujette aux sautes d'humeur et aux remarques quoiqu’assez ‘cassantes’. Bébé sera tranquille, si la grossesse est l’une de vos préoccupations du moment ! Autrement, l’effet sera le même. Buvez-vous une citronnelle, faites-vous les orteils, lisez un magazine féminin ? N’importe quoi, du moins qu’en somme vous vous sentiez reposé. Côté famille et amitié, resserrez les liens. Vos astres nous dévoilent que vous avez tendance à vous éloigner … grandement ! Réfléchissez-y; y a-t-il une cause derrière tout sa ? Est-elle justifiée ? En amour, c’est du non-dit. Mariée ou pas, pomponner vous et prenez l’air. Mettez-vous sexy, faites-vous une tournée en copines et guettez les mecs mignons, mais je vous en-prie; sortez. Cela vous fera un bien fou et vous mettra directement sur pied, vous d’un naturel si aguicheur … »

Elle est sautée, cette Betsy Kurt; comme si je venais de me faire engrosser … pf (« je prends la pilule, quand même »). Je ferme le journal et passe ma main dans mes cheveux bruns, traité au shampoing karité extra brillance («conseil beauté –méga- bref : le beurre de karité, mmh ? Bah il donne un reflet d’enfer »). J’hausse la tête avec cet air stoïque qui me connaît alors que j’observe le monde du haut de mes 1m59 comme si j’étais reine d’Angleterre (« quoique, mon accent est si américain et banlieusard qu’on a de la difficulté à croire que c’est cette voix aux allures si vulgaire qui vient avec un tel minois») ou d’Odano. Mes lèvres se crispent en un drôle de rictus. « Boire de la Citronnelle » ? M’ouais, j’aurais du me contenter de la rubrique page six*(1) de Richard Johnson*(2) : je laisse volontiers le Times aux aliénées, fans de bonnes aventures et intellectuels. Je n’ai pas la tête à sa.

À défaut de quoi : qu’est-ce que je fou ici ? J’en sais rien.

-ALEX- ‘Aris, magne-toi ! Aller, change-toi les idées ! me crie-t-il, mais en vain.

À vrai dire, je me tire de longues barres; ça ne se voit pas ? J’ai mis à la poubelle mes Lucky-Strike mentholés, j’ai enfilé mes patins Chanel et je me prélasse sur un banc en bois piquant (je sais quel type mais ce n’est pas franchement douillet douillet), à goûter aux plaisirs de la lecture partagée de marbolos lights. Je me les enfile une à la suite de l’autre, je pleure intérieurement, je me lamente, je suis tellement pathétique que depuis une semaine, en les écrasant sur le plancher du bout de ma bottine, je les ‘remercie’ de me faire tenir bon. La bête sauvage et reine des pétasses a des remords ‘si-si’ : elle vient de rompre.
« Dustin, tu ne penses pas ce que tu dis. Reviens ici tout de suite ! »
« … »
« DUSTIN, QU’EST-CE QUE J’AI DIT. »
« … Écoute-moi bien Dama’, c’est bel et bien fini entre nous. Je suis désolé. »
« Tu es désolé ?! C’est tout ce que tu trouves à dire ? ». Je renifle.
« Fume-toi des marbolos, faits courir des ragots et trouve-toi un nouveau mec, comme d’habitude. Ça va passer. »
« Tu me largues, c’est sa ? »
« C’est sa. »

Bravo Dustin Fletcher, tu as réussi ta mission. Mon frère me traîne à la patinoire sous ce ciel azur et je ne trouve rien d’autre à faire que de suivre tes sois disant ‘conseils’ (« marbolos, marbolos, ragots, baise d’un soir, pleurer, marbolos »). Je croyais que c’était sérieux entre nous, hein ? Je croyais que ça l’était, oui. Mais tu as préféré cette Blanche Clarke à miss University; « qu’elle pétasse » me répétais t’ai-je en couinant. Je ferme les yeux, je sais que j’avais besoin de prendre l’air. Mais mon cœur a et avais toujours cette impression d’être émietté on the floor.

ALEX- ‘Aris, oublie ce con, tu veux ? me cri mon jumeau à tue-tête. Viens, on va patiner sur du Beatles ! Quand même, c’n’est pas tout les jours qu’ils passent ce genre de chansons à la patinoire.

DAMARIS - Ah oui, quelle idée, murmurai-je sans grand enthousiasme.

Je me vautre un peu plus sur le banc public. Chaque tonalité de la chanson est comme un poignard dans la cervelle.
«What do you want to be? »
Je ne sais pas. Jusqu’ici, je ne dois pas être assez jolie pour Fletcher. Alors je me contente d’être toubib.
«And have you traveled very far? »
Très loin, si loin. Mais hey Lennon, tu peux te la fermer ?
«How does it feel to be One of the beautiful people? ».
Sans voix, je dois l’admettre. Je n’ai pas de réponse.

DAMARIS - RUPERT ? je m’écris en apercevant son regard brun familier.

Je plaque ma main sur ma bouche. C’était plus fort que moi; je ne sais même pas qui il est ? Manifestement, me faire plaquer ça m’fait pas. Je tire une longue bouffée sur ma cigarette; « qu’est-ce qui te prend, ma vielle ? T’est barge ou quoi ? ». J’espère seulement qu’il n’a pas entendu. Car franchement, je n’ai rien à lui dire sauf des lamentations de malheur. Mon nom sur la liste d’attendre pour une paire Louboutin n’a fait qu’accroître ma chute.

Citation :

LEXIQUE, RÉFÉRENCES DU POST À :

Surnom de la Rubrique people du Times.
Chroniqueur de la page six.

Un jour, mon Prince viendra,
Un jour, on s'aimera,
Dans son château, heureux, s'en allant
Goûter le bonheur qui nous attend !

Un oeil puis l'autre. Blanche venait d'ouvrir les yeux. Le soleil venait de se lever. Pourtant c'est un samedi, bizarre. D'habitude elle ne se lève pas avant 10h du matin. Mais le sommeil n'était pas vraiment au rendez vous alors elle avait décidée tout simplement d'éveiller. Bien sur sans bouger de son lit. Ben oui elle n'avait rien de prévu ce matin alors pourquoi bouger? Rien d'urgent a priori. Mais il fallait quand meme trouver quelque chose pour s'occuper dans la journée. Bon...Le shopping? Non trop énervant...Travailler? Oh non....Mais heureusement ses pensées furent interrompues par sa chère mère qui lui priait de descendre tout de suite..

"Oui c'est bon Maman! J'arrive!"

A contre coeur, elle s'enleva de sa jolie couette blanche puis commença a descendre les escaliers de la maison, un peu dans les nuages.

"Ma chérie pourquoi n'irais tu pas a la patinoire? Ce n'est pas un bon endroit?
"La patinoire? Maman qu'est ce qu'il te prend?
"Rien...C'est juste que je m'inquiete pour toi.."
"Tu n'a aucune raison enfin! Et pour te faire plaisir, je vais aller a la patinoire!"

Elle embrassa ensuite sa mère sur les deux joues puis alla prendre sa douche. Une fois prete, elle redescendit en trombe les escaliers puis enfila son bonnet et ses moufles.Par chance, la patinoir n'était pas vraiment loin de chez elle. Elle pouvait donc y aller a pied. Tout en marchant, elle priait pour ne pas qu'il y ait trop de monde la bas parce que faut dire que Blanche n'est pas vraiment très bonne patineuse, elle sait se débrouiller et aller ou elle veut mais c'est tout.

Quand elle fut arrivée devant l'enceinte, elle y entra puis prit une paire de patins et les enfila. Elle descendit ensuite vers la patinoire et s'y aventura. Par chance, on dirait que son voeu avait été éxaucé. Il n'y avait presque personne..Elle s'aventura au milieu de la patinoire puis jeta un coup d'oeil aux alentours en souriant. Mais elle le perdit vite quand elle remarqua qu'il y avait Damaris.A Wilde. La journée n'allait pas etre si bonne que ça..

Aïe, mais quelle chute ! Heureusement, la jeune femme qui lui était tombée dessus n'avait rien eu, et elle non plus. Toute les deux étaient saines et sauves. xD Julia se releva puis épousseta ses vêtements plein de neige. La fine poudre retomba sur la glace puis elle répondit avec un sourire amusé :

- Oui très bien. J'suis vraiment désolée...

Elle regardait la jeune femme qui avait apparemment de la peine à se relever. Elle lui tendit la main pour la relever. Ensuite, elle remit ses gants convenablement, ainsi que son blouson qui s'était relevé dans son dos. Puis elle rattacha ses longs cheveux châtains en une queue de cheval qui l'empêchait d'avoir ses cheveux devant les yeux lorsqu'elle patinait.
Cette situation était plutôt drôle à vrai dire. Elle ne pensait pas qu'elle ferait une si belle glissage en venant ici. Dommage qu'il n'y ait eu presque personne pour voir ça. (o_O) Ben oui, une chute faisait toujours rire les gens et ça faisait plaisir à Julia de se dire qu'elle avait réussi à faire rire quelqu'un. Elle s'adressa à nouveau à la brunette qu'elle avait fait tomber.

- J'ai plus l'habitude de patiner et j'ai pris un peu trop d'élan. Je pensais pas atterrir dans les jambes de quelqu'un.

Elle affichait un sourire amusé. En effet, elle n'avait plus l'habitude, mais en même temps, un mois d'août, qui prenait l'habitude d'aller sur la glace ? En fait, en regardant autour d'elle, la jeune femme remarqua qu'il y avait quelques autres personnes qui étaient arrivées entre temps. Peut-être attirés par la fraîcheur de la glace et ravis de fuir la chaleur insoutenable de l'extérieur. Il est vrai qu'une fois qu'on est à l'intérieur du complexe, on se croirait tout à fait en hiver, à la saison du si, du patin, et des glissades.^^' La musique de fond résonnait dans toute la patinoire, berçant les patineurs qui arrivaient à tenir sur leurs deux jambes sans chuter. Certains patinaient en rythme, d'autres essayaient simplement d'avancer sans s'accrocher le patin à la glace. Julia trouvait cette atmosphère sympathique et elle tourna à nouveau le regard vers la jeune femme avec un sourire.

Je me tenais fermement à la bordure de la patinoire qui m’arrivait au milieu du torse. J’étais tout près de la sortie, mais je ne désirais pas retourner à la chaleur brulante du soleil d’août. J’aurais aussi put venir à la fraicheur de la patinoire m’asseoir sur un banc et regarder les patineurs. Je me résignai à le faire seulement parce que j’avais payé ces patins et que si je sortais tout de suite de la patinoire, ces inconnus allaient me juger en tant que trouillard qui n’avait pas la pêche de patiner. Pathétique. Pourtant, cette pensée me fit sourire, devenais-je macho et imbu de moi-même ? Sûrement pas, je ne voulais pas comment à m’arrêter aux regards des autres, bon sens. Il n’y avait que des dames sur la glace, non un mec aussi, aux cheveux noirs, il me disait étrangement quelque chose, mais je ne pouvais le replacer. Comme si ça avait été mon meilleur ami dans une autre vie, plus qu’étrange. Des gens s’étaient risqués et avaient rejoint la patinoire, pendant que j’analysais les patineurs qui étaient soient par terre ou en train de virevolter tout autour.

Je commençai à détaillé les petits trous dans la glace à mes pieds, fait par les lames de patins, toutes ces rayures magiques qui avaient été faites par différente personnes qui étaient venues sur la patinoire depuis ce matin, ou peut-être depuis hier. À quelle fréquence les zambonis passaient sur la glace ici ? Ça ne devait pas être foule tous les jours. J’imaginai de petits animaux qui glissaient sur la surface rugueuse par endroit de la patinoire, comme dans ce conte pour enfant qui se déroulait dans la forêt et que je n’avais jamais vu d’ailleurs. En fait, je ne me rappelais pas si je l’avais déjà vu, mais j’en avais entendu parler, c’est certain. Depuis un certain temps, tout me sortais de la tête. J’avais de la misère à me rappeler de certains détails, mais je ne voulais l’avouer à ma mère, elle me croirait fou. En plus elle travaillait tellement, elle n’en aurait rien à faire.

Quelqu’un me bouscula et je sortis de mes pensées. Tiens, j’étais à la patinoire. C’était une jeune fille aux longs cheveux blonds.

« Désolée..ahh...Je suis vraiment navrée !!! »

dit-elle, en me regardant, en s’excusant encore une fois. Elle se remit en équilibre sur ses petites lames de patins et fit quelques pas disgracieux.

« Il n’y a rien là, ne vous en faites pas, je ne devrais pas rester sur le bord de l’entrée comme ça »

et je m’éloignai à petit coups de patins incertains, après un sourire honnête. Voilà, je ne me rappelais plus à quoi je pensais, ça ne devait pas être plus important que ça. La musique jouait fort dans le complexe. Elle me résonnait dans les oreilles et j’étais dans un état d’esprit serein. C’était une bien bonne idée que j’avais eu d’entrer ici. J’étais moins pire que ce que je croyais en patinage. Je me rappelais pas en avoir déjà fait, par contre. J’avais peut-être un don naturel, enfin un don. J’avais peut-être un don pour l’écriture et la mémoire (pour les noms et visages, bien que là ça faisait défaillance depuis un moment. Comme pour ce garçon, qui passa tout près de moi) mais à part ça, c’était zéro. Dessin, chant, sports, cuisine, il ne fallait pas me demander.

Je croisai le regard d’une jeune fille aux cheveux noirs assis sur un banc et me retournai.

« RUPERT ? »

Elle avait bien crié mon nom là ? Qui était-elle pour m’appeler comme ça ? Je n’en avais aucunes idées, mais je m’approchai de toute façon. De plus près j’y reconnu Miss University, mais pourquoi me parlait-elle ?

« Désolé, vous m’avez parlé ? »

dis-je sans être trop hautain, pourquoi le serais-je ? Elle avait l’air bien plus puissante que moi, c’était certain.

Anne prit la main que lui tendit la jeune femme devant elle pour qu'elle puisse enfin réussir à se lever de sur la glace où qu'elle était tombée un peu plus tôt après avoir foncé dans une personne ou le contraire, avec elle, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver, maladroite comme elle était. Par la suite, elle regarda la jeune femme avec un sourire qui venait encore de lui dire qu'elle était désolée et elle lui dit, gardant le sourire

Merci! Ce n'est pas grave, il n'y a personne de morts après tout non?

Et oui, puisque tout le monde allait bien, cela ne dérangeait pas du tout Miss Daniels, car pour elle le plus important c'était que tout le monde aille bien et le reste lui importait bien peu. Peut-être étrange comme philosophie ou pensée de vie, mais il fallait toutes sortes de monde pour faire un monde et comme Anne était un "monde" en quelque sorte, ou une personne en d'autres mots, elle pouvait donc être différente non? Bref, elle était comme elle était et personne ne pouvait la changer pour en faire ce qu'il voulait bien en faire. ce qui était aussi souvent le cas avec bien des personnes. Bref, après ses quelques pensées pas très importantes, la jeune femme qui lui avait aidé à se relever lui adressa la parole et alors, bien entendu Anne porta son attention sur elle, pour bien montrer qu'elle portait attention à ses paroles et en plus, c'était polie non? Elle hocha la tête pour dire, sans paroles qu'elle avait bien compris ce qu'elle venait de dire et elle répondit par la suite

C'est pas grave tu sais patiner au moins... et en plus je ne sais même pas comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici... je me tenait près du côté et je me retrouve près du milieu.

Elle avait dit cela en souriant, comme elle faisait d'habitude pour montrer qu'elle n'en voulait pas à la jeune femme de l'avoir fait tomber et en plus, le sourire chez Anne était ce qu'il y avait de plus naturel, alors si elle ne souriait pas, il devrait y avoir quelque chose de très grave qui se passerait, mais comme ce n'était pas le cas en ce moment elle souriait. Simple, mais logique. Puisqu'elle avait été plutôt absorbée dans cette situation, elle n'avait même pas remarqué qu'il y avait eu d'autres personnes qui s'était foncée dedans peu après elles, mais cela aussi n'était pas très important non?