Léopoldine Herzengel OUVRE DONC MON LIVRE...
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 02/12/2007
| Sujet: #034 - Léopoldine Herzengel Dim 2 Déc - 22:47 | |
| Au coin d’une rue étouffée par la foule et les lumières si vives des lampadaires, une fille aux cheveux blonds qui sentent l’été à pleins nez. Qui pue l’été, nous devrions dire. Soulignons ces derniers faits car ce sont les seules choses que nous saurons de cette blonde en question, qui ne fait que tenir un second rôle. Malgré ses magnifiques cheveux oui. Elle rit. Trop fort. Une brune qui a l’impression de compter pour une prune pleure, un type de cinquante ans siffle une jeune fille indignée, et, sous cette masse de gens, une fille. Une fille un peu pâle, malgré son teint halée. Elle soutient son regard noir sur les passants. Les passants qui l’énervent, l’insupportent. Pourquoi ? Elle s’en fiche, tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle a envie qu’ils déguerpissent. Tous. La laisse encore plus seule qu’elle ne l’est déjà. Elle a l’impression qu’ils se moquent tous d’elle, même si elle sourit bêtement quelques fois, elle n’en pense pas moins. Ils ne la voient même pas, et ça, ça l’énerve. Un peu, parce que, en fait, ça la rassure aussi. Elle n’aime pas se faire remarquer, alors que, paradoxalement, elle voudrait être spécial aux yeux de tous. Plus que la simple fille qui n’a rien d’autre à faire que de traîner sur un banc, plus que la fille, là bas, sur laquelle on ne se retourne même pas. Plus qu’un vague souvenir qu’on oublie sous la chaleur d’un chocolat chaud et sous les bruits des rires de ses amis. Plus, elle veut toujours plus. Mais il est humain de vouloir ce que l’ont ne possède pas. Il est de même humain de se fixer un but, un réel but qu’on n’attendra jamais, parce que c’est ça le jeu. Un jeu perdu d’avance. _Tu as la peau douce, comme une tomate. Prononce t’elle dans un murmure lorsque un premier humain appartenant aux mâles lui touche, effleure sa main. Il la regarde, l’observe, la trouve plutôt mignonne, mais un peu étrange avec ses grands yeux noirs qui le fixent toujours, l’observent, veillent à ses moindres erreurs. Il trouve aussi un peu étrange ses comparaisons, mais il dit que ça fait parti de son charme, même si il ne le pense pas. Il pense même qu’il ne l’aime pas. Mais ses copains la trouve plutôt mignonne, alors, pour faire le grand, le beau, le fier, il lui a demandé de sortir avec lui. Il ne sait pas trop quoi lui répondre. Pas tout à fait encore habitué à ses bizarrerie, il se tait, la regarde, un peu comme ému. Pourtant, il ne l’aime pas, il ne la connaît même pas. Et pour couronner le tout, il ne connaît même pas correctement son prénom. En fait, il l’appelle Léo. Mais elle ne s’appelle pas comme ça, elle fait semblant, pour ne pas le vexer, mais elle aimerait bien le reprendre. Aussi, quelle idée ses parents ont-ils eut, d’appeler leur enfant Léopoldine. Quelle absurdité. Tout le monde l’appelle Léo, même ceux qui ne la connaissent pas, même ceux qu’elle ne connaît pas. Elle est habituée, maintenant, mais avec lui, ça la chiffonne un peu. Et puis, sa peau est plus douce que la sienne, ça aussi ça l’intrigue et la chiffonne. Elle sait que quelques fois elle peut paraître bizarre, alors elle ne lui dit pas, ne lui demande pas, si il utilise une crème spécial, qu’il pourrait lui recommander. Hier soir, encore, elle était toute seule, sous ces mêmes lampadaires, devant cette même foule qu’elle méprisait, et ce soir, elle se met à l’aimer. Bizarrement. Pourtant, elle sait que ceci est éphémère, que bientôt il se lassera d’elle, si ce n’est déjà fait, et qu’elle se remettra à vouloir crier au monde sa stupidité. Elle non plus elle ne l’aime pas. Enfin, aimer est un grand mot, et ce n’est pas parce qu’on le cri, qu’on le dit, qu’on le pleure, qu’on le murmure : qu’on le ressent. Donc, elle ne l’aime pas, il ne l’aime pas… Ceci, pour refléter la société qui nous entoure. Peut être. Elle se lève, le condamne de son regard. _Tu mens. Vous mentez tous, tous autant que vous êtes. Tu souris, tu fais semblant, et moi ça m’énerve, tu me forces à mentir. Je ne m’appelle pas Léo. J’ai pas six ans pour croire au conte de fée que tu me promet avec ton sourire de timbré de la vie, j’ai pas non plus la patience de croire en ton amour, et encore moins dans le mien qui n’est même pas né. Tu vas dire que je suis parano, tu vas dire que je suis trop sérieuse, tu vas dire que je suis folle et que j’ai raison, que tu m’as jamais aimée. Sache seulement que le sérieux est la seule arme que j’ai contre tous les gens de ton espèce, contre tous ces gens qui porte un masque, qui me sourient, et qui ne connaissent même pas mon prénom. De même, la paranoïa, c’est simplement dans le but d’être préventive, la folie, c’est vous qui me l’avez inculquée. Vous qui me rendez folle à longueur de temps. Vous qui me rendez folle de rage, folle de bonheur, mais pas folle d’amour.Un soir encore, tout aurait été pareil finalement. HORS-JEU * - Votre prénom : Clara - Votre âge : 15 ans - Présence sur le forum (sur 7) : En semaine 4/7 et en vacances 7/7... Bref, le plus souvent possible. - Comment avez-vous trouvé le forum ? Euh... A vrai dire je ne sais plus exactement, mais par Frozen-Kiwii, je crois. - Commentaires sur le design : Très joli
Dernière édition par le Lun 3 Déc - 15:15, édité 3 fois | |
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Karen Lulaby OUVRE DONC MON LIVRE...
Nombre de messages : 20 Age : 35 Date d'inscription : 02/12/2007
| Sujet: Re: #034 - Léopoldine Herzengel Lun 3 Déc - 14:28 | |
| Ooh Bienvenue Leopoldine ^^ En espérant que ton personnage à la personnalité atypique et toi même passiez du bon temps sur ce magnifique forum !
Leekers..Powaa | |
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Aurore Mayer
ADMINISTRATRICE * SLEEPING BEAUTY Nombre de messages : 99 Age : 33 Job : Lycéenne Amis ? Amours ? : { Les triplées { Son prince... Message perso : Un Jour Viendra Où Tu M'embrassera Et Alors Je Tomberai Dans Tes Bras... Date d'inscription : 24/11/2007 | Sujet: Re: #034 - Léopoldine Herzengel Mar 4 Déc - 20:36 | |
| Bienvenue sur DT * =)
Fiche validée =) | |
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