#On a pas tous 10 ans... [PV OCTOBER]

Pfiouuu… Enfin l’heure de la pause déjeuner. Mais qu’elle idée d’avoir décidé d’étudier les langues appliquées. Ce n’est que sa deuxième année d’études et voilà qu’elle se décourage au moindre cours ennuyeux et pour elle sans importance. Pourtant elle aime ce qu’elle fait, elle aime parler anglais, s’imaginer dans son palace Londonien, plus tard, entourée de ses 5 chiens – et oui, c’est ça une vie de princesse – et du prince charmant venant lui baiser le front tous les soirs, d’un baiser tendre et amoureux, d’une femme extraor… ne nous emballons pas ! Ce n’est qu’un rêve, et pour le moment il est préférable de s’occuper de la réalité, une réalité pas toujours facile à contrôler. La 20ène est déjà une envie folle de disparaître, si ce n’est pas être suicidaire qu’est-ce… ? Mais noooon, je vous fais marcher, et vous courrez ! Non non, la blondinette n’est pas suicidaire, elle est juste… fainéante et frénétique. Il faut dire que les profs ne sont pas favorables au développement de sa personne, comme elle l’entend. Quoi ? Vous n’êtes pas au courant ?! Mais oui, c’est cette idiote de prof de philo’ qui lui colle une dissertation pour dans 1 semaine ! Sujet : Que pensez vous des handicapés de nos jours. Enfin, ça c’est la version abrégée qu’Ellinor s’est appropriée. Sérieusement, qu’y a-t-il d’intéressant à dire sur ces personnes… Dieu a été injuste avec eux ? Pourquoi eux et pas elle me demanderez vous. Que dîtes-vous voyons ! Ellinor est une personne handicapée… handicapée de la famille si je puis dire. Elle a été amputée de ses deux parents, et je tiens à vous rappeler que cela n’est pas facile tous les jours. Il est dur d’avancer sans ces membres importants, ces guides qui vous procurent toute la témérité que vous devez posséder pour avancer dans la vie, sur ce long chemin parfois semé d’embûchent. Parfois vous trébuchez, mais vous vous relevez aussitôt, aidés par vos parents. Pourquoi ne pas inséré cette touche « d’humour » dans cette saleté de dissert’ ?! Humour quand tu nous tiens… Encore faudrait-il la maîtriser. Ellinor, alias… « La naine » (^^) pour les intimes, est pleine d’humour. Celui-ci pouvant être noir, déplacé, vulgaire, parfois même amère. Mais tous doivent le supporter, le subir. Tous doivent rire à ses blagues idiotes, mais, que dis-je ! Doivent se forcer à rire ! Mais elle s’en fiche. Elle s’aime, voilà tout. Non ce n’est pas du narcissisme, bien qu’il lui arrive parfois de parler d’elle à la 3ème personne, mais dans ces moments de solitude, ce n’est que l’ironie qui prend le dessus. Elle s’aime, elle ne prend pas en compte le regard des autres, elle se contente d’ignorer, et même parfois de juger, à son tour. En elle vit un désir de vengeance, car comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange froid. Et depuis le temps, que je pense qu’il est glacé, devenu comme pierre. Il serait temps de s’en servir, comme d’une massue qui nous tombe des mains, et qui atterrit malencontreusement sur la tête d’une personne qui nous est… dispensable dans la vie, notre pire ennemi si vous préférez. C’est mesquin ? Mais non, c’est lucide. Ne vous êtes-vous jamais imaginé en train de casser la figure à cette personne qui vous pourrit la vie ? Ellinor, des pires ennemis elle en a toute une panoplie. Des blonds, des bruns, des roux, des gris, des verts… Car même les plantes lui en veulent ! *RIGOLEZ, soyez sympas, juste pour elle…* Elle en veut à la vie, cette vie qui n’a pas lieu d’être. Une vie pleine de morosité, une vie pleine… d’ironie. Ah ironie, quand tu nous tiens. Là est le problème, l’ironie est son seul mode de communication. Elle sait être sérieuse, mais n’ose pas révéler ses sentiments. Elle cache tout, et ne dévoile rien à personne. Elle est discrète, c’est un vrai journal intime à elle seule. Vous pourriez la passer au détecteur de mensonges qu’elle aurait 20/20, 0 en crédibilité la blondinette ! Si ce n’est pas une personne digne de confiance. Mais voui, mais voui ! Une suédoise blonde et sexy peut-être muette comme une tombe, malgré ce petit penchant pour la parole. Une vraie pipelette n’empêche ! Toujours en train de causer, ne s’arrêtant jamais de geindre ! Et croyez moi, lorsqu’elle vous tient, il vous faut plus de 10min pour hisser le drapeau blanc.

* Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel… *

Noël approche à grands pas mes amis, préparez votre sapin de Noël, et n’oubliez pas de faire les boutiques ! Ellinor n’est pas très friante de cette fête, celle-ci lui ayant causé moult embrouilles. Noël fut, comment dire, le début de la fin. Le début d’un compte à rebours lancé à toute allure, ne cessant de revenir à 0 à chaque nouveau Noël, et ne me demandez pas pourquoi elle voit cela comme ça. Elle est différente des autres filles, vous savez ?! Toujours sarcastique, septique avec les gens, froide avec elle-même. Elle vit dans son monde, cloîtrée dans sa carapace de fer, prête à explosée. Cette forteresse de solitude elle se l’ait forgé au cours des années, ayant posé la première brique le jour de l’accident. Puis, petit à petit, elle s’est emmurée vivante, toute frêle, effrayée du monde extérieur. Malgré ça, elle est toujours souriante, d’un sourire forcé cachant cette mélancolie, long fleuve de larmes coulant dans ses veines. Elle était si fêtarde, amusante et pleine de vie il y a quelques années. Toujours prête à s’embarquer dans des histoires toutes plus délirantes, cela sûrement sous l’effet de tous ces anti-dépresseurs qu’elle ingurgitait à tout va. Et puis, en ces jours elle ne pensait plus à la vie, elle s’imaginait sur un petit nuage, volant à travers un monde, un monde de princesse. Jamais son prince charmant n’a volé à son secours, elle regrette d’y avoir cru.
A chacun son conte de fée n’est-ce pas ? Elle s’imagine bien en Anastasia, vous savez, la jeune fille ayant bravé tous les obstacles pour enfin retrouver son passé. Arrêtez de rire d’elle, elle n’y peut rien si il brûle encore cette petite flamme enfantine dans son cœur, qui la rend si gamine, si coquette. Elle est une princesse. Une princesse forte d’esprit, pleine de courage. Elle surmonte chacun des obstacles, elle prend la vie avec légèreté, oublie le passé et ne pense qu’à l’avenir. Elle est seule vous savez. Seule avec elle-même, elle n’a plus personne, à part Desiree, sa colocataire. Tiens ! En parlant d’elle, où est donc passée notre pom-pom girl préférée ? Il faut dire qu’elle est bien du genre à aller à toutes ces fêtes de confréries chaque soir, contrairement à Ellinor qui se couche en même temps que le soleil, et se lève dès l’aube le lendemain. Elle ne quitte jamais son iPod, c’est un peu son meilleur ami, celui qui la rend sourde afin de ne pas subir les piailleries qui ne cessent jamais dans ce poulailler, l’université d’Odano. Les études, c’est un peu comme un manège pour elle. Tu prends un ticket sans retour, et tu tournes sans cesse, cherchant du regard ceux que tu aimes. Mais Ellinor est seule sur ce manège, elle cherche de son regard bleu azur ces personnes qui sont chers à ses yeux, mais ils ne sont pas là. Alors elle s’accroche, elle s’accroche au cheval qu’elle chevauche, elle ferme les yeux et patiente. La boucle est bouclée, Dieu lui laisserait-il la chance de tout recommencer à 0 ?

Elle était là, seule, encore une fois, assise à cette table crasseuse, un plateau devant elle, un livre ouvert à ses côtés. Elle tripotait de sa fourchette l’espèce de bouillie blanche dans son assiette, et lisait. Lire était l’unique moyens pour elle d’échapper au monde des vivants. Elle lisait sans arrêts, par tous les temps, en tous lieux, à toute heure.
Vêtue de son slim noir, de son haut froufrouteux gris, très 60’s, et d’une petite veste en fausse fourrure noire, car il faut savoir que notre suédoise n’est pas que végétarienne, elle est contre toute violence envers les animaux. C’est une campagnarde, elle aime la nature, et la respecte. Elle vit pour le regard des animaux, elle les aime, ils sont un peu comme ses compagnons de jeux, des compagnons sur qui elle peut compter.
Elle était là, seule, rêvant d’un monde meilleur.

OUVRE DONC MON LIVRE... Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 07/12/2007

Au plus grand plaisir d’October, la sonnerie retentit enfin dans l’enceinte de l’université d’Odano sa nouvelle ville annonçant la pose déjeuner pour tous les élèves. Une pose déjeuner bien mérité qu’October attendait impatiemment. Non pas qu’elle était une morfal mais son cours de littérature avait était d’un ennuie mortel. L’écriture et la lecture c’était bien mais la présentation d’un livre minable c’était affreusement ennuyant et sa, pas que pour miss Liking qui c’était presque endormie sur sa table tout en fixant éperdument le tableau noir disposer derrière une femme bien ronde à la chevelure grise enrouler dans un chignon qui ne stopper pas de parler et parler encore. Cette professeur avait une langue bien pendue qui faisait sûrement des kilomètres pour qu’elle puissent parlait autant de temps sans pouvoir s’arrêter histoire de reprendre sa respiration qui sembler inépuisable. Pour une veille femme, c’était drôlement impressionnent et c’était la seule chose passionnante qu’il y avait eut dans se cours et qui avait vraiment intéresser October. Certes c’était une bonne élève qui avait de bon résultats mais les cours n’était pas une de ses plus grandes passions. Elle préférait de loin lire un bon livre ou bien écrire des poèmes. Quelque chose d’intéressent plutôt que de rester assise deux heures d’affilé sur une chaise qui faisait extrêmement mal aux fesses. D’ailleurs la prochaine October apporterait un petit coussin pour être plus confortablement assise sa l’aiderait sûrement à être plus attentive. Le confort, October l’avait connue toute sa vie étant très riche mais ce n’était pour cette raison qu’elle apporterait son petit coussin. Si elle allait l’apporter c’était car elle avait vraiment mal aux fesses et qu’elle n’était pas la seule. La blondinette se baladait dans les couloirs en direction de la cafétéria et oui elle mangeait à la cafétéria mais c’était une habitude comme elle avait l’habitude de prendre le bus scolaire tout miteux. Vous voyez, elle avait beau être riche et avoir des vêtements de marque, elle n’en restait pas moins modeste bien qu’elle aurait aimer venir à pieds à l’école et manger chez elle malheureusement c’était beaucoup trop loin. Et oui New York était une très grande ville. October était née à Odano mais elle était partie à l’âge de 1 an pour aller vivre dans la grande ville qu’était New York. Fille d’une mère styliste elle vivait dans l’Upper East Side mais elle avait honte. Oui elle avait honte de vivre dans se quartier de riche égoïste avec pas un seul gramme d’intelligence pur et dur qu’avait October. Mais il faut dire qu’October n’est jamais contente du moins c’est se que l’on dit d’elle. C’est vrai qu’elle était froide. C’est vrai qu’elle parlait de manière ironique et blessante mais sa faisait parti de sa carapace car ou sinon c’était une fille en or mais voyez-vous elle n’avait pas vue l’enfance ni l’adolescence qu’elle aurait voulue avoir. Elle n’a pas connue son père et sa mère l’ignorait complètement.

*We wich you a merry Chrismas, we wich you a merry Chrismas*

Noël arrivait à grand pas dans la petite ville d’Odano. October n’avait jamais connue un noël heureux et en famille. Tous ses noëls étaient horriblement décevants et c’était une fête qu’elle n’aimait pas tellement car sa se fêtait en famille et elle, elle n’avait pas de famille excepter sa mère et encore celle-ci n’était jamais présente toujours en déplacement. Son père, elle ne l’a jamais vue. Sa mère n’aime pas en parler et d’après elle c’était un droguer ivrogne qui l’aurait violé et envoyer faire les trottoirs. October ne voulait pas croire sa mère mais d’un côté elle la croyait quand même mais si cet homme était comme elle le disait, pour elle, femme de grande qualité aurait elle eut une aventure avec lui ? Bizarre, bizarre, mais October ne voulait pas savoir elle avait grandit sans lui et ne chercher pas du tout à le contacter sous peine d’être déçus. Tous les ans à noël elle avait beaucoup de cadeaux mais elle s’en fichait tout se qu’elle voulait pour noël c’était une famille, une vrai sans compter qu’elle n’avait ni frères, ni sœurs elle était fille unique. Ou alors, elle avait demandé d’être une princesse.

Ah…Qui n’a jamais rêver d’être une princesse dans son palais avec ses gardes et son prince charmant. October rêve encore aujourd’hui de se transformer en princesse et de partir vivre dans son fabuleux royaume où elle rencontrerait son charmant prince qui aimerait se qu’elle aime, qui prendrait soin d’elle et de leurs enfants. En effet la belle blonde voulait une vie de famille mais elle ne voulait pas être aussi lamentable que sa mère l’avait était avec elle. Elle voulait être une bonne présente et complice avec ses progénitures. Elle rêve de cette vie depuis son plus jeune âge mais manque de bol elle n’a jamais eut la chance de rencontrer le prince charmant. Tous des imbéciles assoiffé de sexe. Ils n’avaient pas d’intérêt pour se qu’elle aimait (la littérature) et savaient à peine lire alors…A quoi bon chercher quand on tombe mainte et mainte fois sur des crétins ? Il viendrait sûrement tout seul ce dénommé « grand amour ».

October était habillé d’un slim et d’un pull blanc D&G. Elle n’avait pas de manteau étant donner qu’elle ne craignait pas tellement le froid et puis son pull lui tenait bien chaud. Elle arriva à la cafétéria et se servit un plateau avec de la purée et de la viande. Elle regarda autour d’elle mais aucune table n’était libre elle devrait donc se joindre à une table qu’elle misère elle qui était si…unique. Elle vit une jeune femme blonde seule qui avait l’air plutôt sympathique ou plutôt qui avait l’air un peut comme October aussi froide et renfermer dans leurs mondes.

_ Excuse moi je peux m’asseoir ? Je n’ai pas très envie de me joindre à une bande de babouins genre la table de footballeur d’à côté…

» #038 - October Hannah Liking
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