#O27 - Anne Daniels

Cher Journal,
Avant de savoir comment je suis dans la vie ou bien de savoir comment je suis physiquement ou intellectuellement ou quoi que se soit d'autre, il faudrait tout d'abord racontée comment je suis venue au monde et comment je suis arrivée, au monde un 16 Août, et puis, malheureusement, à Odano il y a un peu moins de cinq ans non? Et bien voilà comment, selon ce que m' a raconté mes parents, et un peu plus ma mère par la suite.

Lorsque mes parents se rencontraient, mon père, Paul Daniels et ma mère Izabelle Anderson, de son nom de jeune fille, cela faisait des flammèches et pas vraiment dans le bon sens. Et oui, avant de se marier et d'avoir quatre enfants, mes parents ne s'entendaient pas du tout ensemble. Ils étaient comme chien et chat. Et, depuis qu'ils étaient âgés de 15 ans l'un et l'autre. Mon père venait d'arriver dans la ville de Montgomery, Alabama, ville où avait toujours vécu ma mère, et que mon père arriva dans la même classe, Paul sut tout de suite qu'il n'allait jamais s'entendre avec Izabelle et ma mère sut qu'elle n'allait jamais s'entendre avec Paul. Au cours des années, cela n'arrêtait pas, plus ils se voyaient, plus ils ne s'entendaient pas. Et moins mes parents se voyaient, plus ils ne s'entendaient pas. Mais comment ils se sont retrouvés mari et femme? Parents de quatre enfants, car ils auraient pu se marier par erreur, ivres tous les deux, mais ce n'était pas le cas. Alors, voilà l'explication. Un jour, lorsqu'ils avaient 18 ans, ma mère revenait du centre-commercial où qu'elle avait acheté ses cadeaux pour le temps des fêtes pour ses proches, sa voiture s'arrêta pour une raison connue seulement de la voiture ayant arrêtée, ma mère ne se connaissait pas du tout en mécanique, mais elle sortie tout de même de la voiture et elle alla regarder le moteur pour voir s'il y avait quelque chose qui clochait et qu'elle pourrait s'en apercevoir tout de même. Après cinq minutes, coup de chance, une voiture s'arrêta. Et tu ne vas jamais deviner qui en sortie, et oui, tu as bien deviné mon père. Paul! Des tonnes de voiture sur les routes et il fallait que cela soit la voiture de Paul Daniels, la seule personne que ma mère ne supportait pas et il fallait que cela soit lui. De son côté, mon père pensait exactement la même chose, mais il se dirigea tout de même vers Izabelle, trouvant cette situation très drôle. Arrivée, près d'elle, celle-ci lui dit simplement, ne voulant pas rester des heures à attendre une autre voiture, ou revenir chez elle à pied, que sa voiture avait simplement arrêtée. Mon père qui s'y connaissait un peu plus en mécanique que ma mère, commença à regarder le moteur et il trouva rien qui clochait, alors il regarda à l'intérieur de la voiture où qu'il y avait les indications, dont la petite lumière qui indiquait s'il y avait de l'essence ou non. Et bien, il y avait encore de l'essence selon la petite lumière qui faisait aussi du bruit lorsqu'il n'y avait plus d'essence, mais pas selon la flèche. Et oui, une simple petite panne d'essence et un dérèglement électrique. Tout simple, mais bien compliquée pour les deux futures mariés qui ne le savaient pas encore, car Paul avait invité Izabelle pour la raccompagner, ne voulant pas la laisser là, après tout, elle était humaine et elle n'était pas une psychopathe à sa connaissance. Et ma mère pensait la même chose, elle accepta donc l'invitation de Paul, se disant que cela n'allait pas la tuer. Alors, elle alla chercher ses cadeaux dans la coffre de sa voiture, les mit dans le coffre de la voiture de Paul, s'installa dans sa voiture, à côté de celui-ci et Paul démarra. Et un silence très lourd s'installa et après cinq minutes, Izabelle alluma la radio pour enlever le silence, car ni un ni l'autre ne savait pas quoi dire, car ils ne s'étaient jamais retrouvés seul ensemble auparavant. Comme ils ne se connaissaient pas du tout, enfin juste assez pour ne pas trop s'aimer, ni un ni l'autre ne savaient les goûts de l'autre. Alors, lorsque la radio annonça qu'il y allait voir dans quelques instants un classique, pas de Noël, des Beatles, mes parents dirigèrent leurs mains en même temps pour lever le son, ils s'arrêtèrent à mi chemin, mon père continua, leva le son, et ils eurent tous les deux un petit rire gêné, et Izabelle commença à parler des Beatles, et cela continua comme cela durant tout le trajet. Mes parents fans des Beatles, avant que ma mère me dise cela, je n'aurais jamais deviné. Par la suite, ils se disputèrent de moins en moins, se parlèrent de plus en plus et puis, du jour au lendemain, mes parents tombèrent amoureux. Un vrai conte de fées! Et c'est comme cela qu'ils se marièrent peu après leurs études. Izabelle eut tout d'abord mon frère, 10 mois après leur mariage, ensuite, elle eut moi, un an après la naissance de mon frère, ensuite, elle eut les jumeaux un an après ma naissance. Par la suite, ma mère, malgré son diplôme en soins infirmiers resta à la maison, ce qu'elle avait fait entre tout ses accouchements, pour s'occuper de mes frères, de ma soeur et de moi, tandis que mon père, pilote, travaillait en tant que pilote. Tous allaient très bien jusqu'à il y a maintenant cinq ans, j'étais alors âgée de 16 ans, mon père qui avait une tendance qui se portait de plus en plus sur la boisson, en fait il était alcoolique lorsqu'il n'était pas dans les airs, prit la route complètement ivre après avoir tout perdu au casino, où qu'il allait à chaque fois qu'il revenait de travailler, et il eut un accident avec un arbre et il se tua en laissant d'énormes dettes à sa famille. Comme ma mère n'avait jamais pratiqué son métier d'infirmière depuis son diplôme, elle avait tout oublié ou presque et elle ne pouvait donc pas prendre cela comme métier, alors, elle se trouva un travail de serveuse et nous durent aussi trouver du travail, mais la dette étant trop grosse, nous ne purent pas la rembourser assez chaque mois, en plus des intérêts. Alors, un jour, l'oncle de papa, même s'il n'avait aucun lien de parenté avec la famille, disons que c'était un ami de la famille Daniels, nous contacta nous disant qu'il nous avait acheté une maison en Floride dans la ville d'Odano. Nous furent très surpris de cela, car papa ne parlait jamais de cet "oncle" très riche, juste ou une ou deux fois pour leur dire qu'il était très riche et que personne ne savait ce qui était arrivé à ses anciennes femmes. Mais, malheureusement, ce n'était pas vraiment par charité que l'"oncle" de papa acheta cette maison pour nous, car il savait que Paul avait eu deux filles et que lui était seul et ne voulait pas finir ses vieux jours ainsi, il proposa donc un marché à Maman. Tout gratuit, soit l'électricité, la maison, l'épicerie, les achats, les voyages, bref tout, si une de nous filles acceptait, pas tout de suite, car on était encore mineures, mais dans quelques années, de l'épouser pour finir ses vieux jours. Horrible non? Maman refusa, mais l"oncle", dit qu'il la laissait réfléchir et il organisa plusieurs sorties de toutes sortes, réceptions merveilleuses, bref tous pour impressionner toute la famille, et surtout, nous deux. Un jour, Maman dut bien nous expliquer la situation. Je n'en crut pas mes oreilles, m'offusqua, en disant qu'il n'était qu'un pervers et qu'on ne savait pas ce qu'il était arrivé à ses anciennes femmes, et je dis que cela ne se faisait plus aujourd'hui, en plus je sortais avec un garçon à cette époque à Montgomery et c'était plutôt sérieux avant que l'on déménage, et ma soeur, ne réagit pas tout de suite, car elle se disait que de vivre cela tous les jours et de devenir riche n'étaient pas si mal... en plus, l"oncle", qui n'en était pas un, était tout de même gentil et prévenant. Elle assista encore à quelques fêtes, sorties et réceptions, une de chaque, tandis que je ne sortais plus, et que nos frères trouvaient cela hilarant, bien qu'ils étaient soulagés, de cette situation. Alors, peut de temps après, ma soeur annonça qu'elle acceptait, lorsqu'elle aurait fini ses études et lorsqu'elle serait majeure. L'"oncle" accepta, et il lui dit même de ne plus penser à cela, de vivre sa vie comme elle le faisait jusque là sans se soucier de lui jusqu'à leur mariage, mais il approche de plus en plus vite... aujourd'hui, j'ai 22 ans et ma soeur 21 ans et le temps qu'elle finisse ses études, elle se marie...

Je suis une fille plutôt simple, en fait selon moi, car je ne demande pas à avoir la Lune ou quelque chose comme cela, alors pour ce point je suis plutôt simple et même dans mes choix vestimentaires ou dans mes goûts. Je me contente de pas beaucoup de chose et c'est plutôt rare que je vais demander à avoir quelque chose qui coûterait très chers. Je suis même tout à fait le contraire, j'aime mieux donner que recevoir. Donc, je suis de nature généreuse, même si je préfère donner à des organismes qu'aux personnes directement, car je ne sais pas si je donne directement aux personnes dans le besoin si elles vont vraiment l'utiliser pour la bonne raison, sinon pour mes amis et ma famille, je donne généreusement et je suis toujours là pour les autres. Je suis gentille et je ne ferais jamais de mal à quelqu'un intentionnellement, c'est plutôt le contraire. Je fais attention aux autres. Je suis à l'écoute des autres et je sais tenir ma langue, sauf pour des cas extrêmes, même si certaines personnes trouvent cela bizarre étant donné que je veux devenir journaliste, mais bon je suis comme ça et s'ils ne m'acceptent comme je suis, et bien qu'ils passent leurs chemins, cela ne me dérange pas du tout. Je suis une fille souriante qui sourit souvent pour un rien et quelquefois je ne sais même pas pourquoi je souris, allez chez un psy, pourquoi?, et je suis optimiste malgré tout ce qui est arrivé ses dernières années. Bizarre, mais comme je suis bizarre ou folle, c'est toi qui décide, tiens je parle à mon Journal, je devrais peut-être aller vraiment consulter un psy,je fais souvent des choses pas normales et sans penser à ce que les autres pourraient penser par la suite, la honte, je ne connais pas. Je n'ai pas peur d'essayer de nouvelles choses et comme je ne suis pas peureuse, j'en essaie beaucoup. Je déteste les injustices de toutes sortes et je défends souvent ce à quoi je crois ou les autres personnes. J'ai un bon sens de l'humour, mais je ne suis pas capable de raconter une blague, car lorsque je la raconte, je me mets à rire en même temps alors on ne comprend plus rien. Je suis bavarde et comme pour mon sourire je parle pour rien et sans savoir quelquefois de quoi je parle, car malheureusement, je me perds souvent dans mes pensées et lorsque je fais cela, la plupart du temps, je pense tout haut. Je suis maladroite et j'ai des tonnes de bleus un peu partout sur le corps et je ne sais même pas d'où en vient la moitié, en plus j'échappe tout, alors il ne faut pas me confier quelque chose de fragile entre les mains, car c'est sûr que je vais le briser peu importe si je fais vraiment très attention à ce que je fais. Je suis modeste et je déteste quand on me complimente sur n'importe quoi, je me sens mal à l'aise sans trop savoir pourquoi. Je préfère le contraire, plutôt étrange, mais je préfère cela et je suis même capable de me rabaisser par la suite sans que cela me fasse quelque chose.

Je suis une fille âgée de 22 ans qui est de grandeur relativement normale pour une taille adulte, soit 1m66 et de poids normal, soit 56 kg il y a environ un an et comme je porte encore des mêmes vêtements qu'il y a un an, je ne pense pas avoir trop grossis ou maigris depuis un an. J'ai de longs cheveux bruns avec des reflets roux ou blonds tout dépendamment que je coiffe différents selon les jours. J'ai les yeux bleus et c'est souvent ce que l'on remarque en premier chez moi, donc je dois dire, je n'aime vraiment pas ça, qu'ils sont très bleus. J'ai la peau de couleur normale, mais je rougis très facilement au Soleil, pour ensuite devenir de couleur normale. J'ai des tâches de rousseurs un peu partout sur le corps, mais il faut très bien me regarder pour cela. C'est tout, car je n'ai pas d'allergie, pas de maladie et que j'ai toutes les parties de mon corps, je ne suis pas à plaindre.